Un peigne dans les cheveux, de l’air sur une voiture, des vêtements entre eux, la pointe d’un saphir sur un disque… dans notre vie quotidienne nous sommes confrontés à beaucoup d’actions de frottement. Ces frottements font apparaître des phénomènes d’électrisation qui se manifestent alors par des picotements au contact de la peau mais également par l’apparition d’une force d’attraction ou de répulsion.
Déjà les Grecs avaient observé de tels phénomènes électriques à l’aide d’une matière fossile, l’ambre, nommée “Elektron” en grec. A partir du XVIe siècle de nouvelles expériences montrent qu’il existe deux sortes d’électricité distinguées par le frottement de la résine ou du verre (résineuse ou vitreuse), qualifiées aujourd’hui de positive ou négative.
La matière est faite de petits “grains”, les atomes, comportant un noyau central entouré d’un nuage d’électrons maintenus grâce à une force de nature électrique. On attribue une charge positive au noyau et négative aux électrons. Globalement dans la nature les corps sont neutres, il y a autant d’électrons négatifs dans un atome que de charges positives dans le noyau.
Ainsi deux corps qui portent des charges de signes contraires s’attirent et deux corps qui portent des charges de même signe se repoussent.
Faites-le vous-même
Prenez une règle en plexiglas ainsi qu’un chiffon synthétique ou un morceau de laine. Frottez énergiquement votre règle sur le chiffon et approchez celle-ci d’une petite boule d’aluminium que vous suspendez à un fil. Vous observez alors un mouvement de la boule soumise aux charges électriques qui existent sur la règle. En frottant votre chiffon sur la règle vous arrachez des électrons au chiffon ; la règle se charge négativement (-) et le chiffon devient positif (+).
En mettant la règle en contact avec la boule, celle-ci prendra une partie de ces charges et sera alors repoussée.
Illustration de Samuel Roux
Centre-Sciences
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