Située au sein de l’université d’Orléans, la Maison pour la science en Centre-Val de Loire est un lieu de rencontres, de rapprochements et d’échanges entre deux mondes, celui de l’éducation et celui de la science et de la technologie vivantes. Véritable prototype initié par l’Académie des sciences et piloté au niveau national par la Fondation La main à la pâte, la Maison a pour ambition de promouvoir une éducation à la science auprès des professeurs des écoles et du collège et des élèves bientôt citoyens. Afin de mailler le territoire, la Maison est également implantée à Blois et à Tours avec ses deux centres satellites et elle développe également ses actions sur différents sites universitaires, industriels et scolaires.
Développement professionnel
La Maison pour la science propose une offre de développement professionnel sur des sujets divers tels que le cerveau, l’énergie, l'informatique, les mathématiques, le climat, la flore bactérienne, l’égalité fille-garçon, les arts et les sciences … pour les professeurs de la maternelle à la troisième.
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En associant l’expertise des scientifiques et des pédagogues de notre région désireux de partager leurs connaissances et celles de nos partenaires industriels, la Maison pour la science en Centre-Val de Loire contribue à l’évolution des pratiques d’enseignement des sciences à l’école primaire et au collège.
- Les formations co-construites par des scientifiques et des pédagogues permettent aux enseignants en formation à la Maison pour la science de découvrir des démarches d'investigation qu'ils pourront transposer avec leurs élèves, rendant ainsi ces derniers acteurs de leurs apprentissages. Depuis 2014, plus de 5000 enseignants ont été formés par la Maison pour la science en Centre Val de Loire ce qui représente plus de 6000 journées stagiaires. Sur les 2241 écoles et collèges de l’académie d’Orléans-Tours, la Maison pour la science en Centre-Val de Loire a déjà formé des enseignants dans plus de 700 écoles et collèges.
- Dans le cadre de nos formations, nous amenons nos participants au plus proche des lieux de recherche et/ou de l'industrie grâce à de nombreux partenariats avec des laboratoires et industriels.
- Un exemple de démarche d'investigation lors de la formation "Petit matériel du quotidien au service des connaissances scientifiques" créée par Christophe Beaubras, Florence Falue, Sandra Javoy, Murielle Sabatier, avec le soutien de Elodie Lebert, Alain Pineau :
Blaise Pascal et le paquet de chips de Sandy : Par une belle matinée ensoleillée, Sandy part en randonnée pour la journée. Objectif : être arrivée au sommet du Puy-de-Dôme pour le déjeuner. Après l’effort, le réconfort et pour Sandy, il n’y a pas de bon pique-nique sans chips. Arrivée au sommet, voilà à quoi ressemble son paquet de chips.
Que s'est-il donc passé ? Quelle est la propriété physique liée à ce phénomène? Saurez-vous construire un objet météorologique en lien avec cette grandeur ?
Collèges "La main à la pâte"
Les collèges pilotes favorisent au sein des classes, une pratique des sciences et de la technologie qui s’appuie sur des relations privilégiées avec des laboratoires et des entreprises du territoire. Les professeurs de ces collèges travaillent en équipe sur un projet scientifique avec des chercheurs, ingénieurs et techniciens qui parrainent ce projet, ce qui permettra aux élèves de développer leur curiosité, leur créativité et leurs capacités de raisonnement tout en leur permettant d'acquérir de nouvelles connaissances.
Partenaires scientifiques pour la classe
Le dispositif Partenaire scientifique pour la classe, anciennement appelé ASTEP (Accompagnement en Sciences et Technologie pour l'Ecole Primaire), permet à des professeurs des écoles d’être accompagnés par un scientifique pour l’élaboration de projets de sciences à l’école.
L'accompagnateur scientifique (minimum Licence 2ème année) intervient en binôme avec le professeur pendant 5 à 7 séances dans la classe. Depuis septembre 2014, 383 projets ont été accompagnés sur l’académie d’Orléans-Tours. Les accompagnateurs sont majoritairement des étudiants de Licence 3 des universités d ’Orléans et de Tours et des doctorants, mais également des techniciens, des ingénieurs de recherche et des enseignants-chercheurs.