Le jardin est un espace de découverte et de construction des savoirs.
Les premiers jardins néolithiques furent des espaces de compréhension et d’acclimatation du vivant, au plus proche des besoins de l’habitat humain. Le jardin se retrouve ensuite au cœur du développement des grandes civilisations spécialement à partir des savoirs domestiques, rituels et médicinaux. Il reste ensuite l’un des espaces clés de l’histoire des savoirs médiévaux européens, en particulier dans le monde monastique, et autour des premières facultés de médecines. C’est ensuite dans le monde humaniste renaissant que se fait l’invention décisive du jardin botanique, à la fondation des sciences modernes. Une importance fondatrice sur les connaissances du vivant qui ne cessera de s’affirmer et de se développer depuis l’époque classique jusqu’au siècle des Lumières.
C’est une invitation à redécouvrir la grande aventure du savoir humain, en empruntant une porte assez inhabituelle, et pourtant essentielle : la porte du jardin.
>> Image tirée des Mémoires pour servir à l'histoire des plantes, 1676 de Denis Dodart (médecin-botaniste, académicien de la première Académie Royale des Sciences)
Centre•Sciences
Par Sylvain Hilaire, Chercheur associé du laboratoire Pléiade des Universités Sorbonne Paris Cité et du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC) de l’Université Versailles St-Quentin/Paris Saclay, Attaché de conservation du patrimoine, Président de l’association Paradeisos - Jardins européens
Entrée libre - dans la limite des places disponibles